Pour aujourd’hui passons nous des discours pompeux, des métaphores alourdies, des phrases longues et grandiloquentes et des épithètes recherchées. Passons nous des sujets ronflants, aussi joyeux qu’une troupe de moines bénédictins en prière…Parlons d’un sujet qui nous concerne tous, d’un sujet qui nous interpelle tous dans la vraie vie : le guérté tchaaf…
Et oui !! Je vous en prie, ne prenez pas votre air dégagé de l’aristocratie blasée. Qui d’entre nous n’a jamais péché à la tentation de gouter cette bénédiction du ciel ? De notre chère élite aux classes les plus populaires; de l’intelligentsia au prolétariat, le tchaaf nous a un jour interpellé dans toute sa splendeur. Noble est ce compagnon qui ne vous trahit pas… Ce compagnon qui malgré les risques de diarrhées sévères, de gastroentérites aiguës ou même comble de malheur: de dysenterie chronique… Je disais donc que ce compagnon, malgré tous les risques intestinaux qu’il représente, suffit à lui seul pour faire le bonheur de nos après-midis passées autour d’une tasse de thé.
Pour temperer les sévices d’une déshydratation lors de sa consommation…, quelques précautions devront quand même être prise, il ne faut pas en croquer lorsque qu’on est pas trop prêt d’un point d’eau à moins qu’on ait du pain sur soi, vous l’aurez deviné le bon vieux mafé maçon (du pain plus du tchaaf pour les novices ou les petits bourgeois).
Je ne pourrais tarir d’éloges sur ce nectar, sur cette fontaine de jouvence qui est capable de nous transporter dans un monde de rêve dés la première bouchée… mais je vais m’arrêter ici, en disant ceci : Eh bein camarades!!! Croquons, croquons à pleines dents tant qu’il est encore temps… Et n’oublions jamais ces quelques mots: GOD SAVE THE TCHAAF……